Une vaste opération de contrôles routiers conjointe police-gendarmerie ce samedi, à la sortie de Béziers

Une présence ferme et coordonnée aux sorties de ville encourage des trajets plus sereins pendant les départs

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Ce samedi, la circulation avait changé de ton à la sortie de Béziers. Les forces de l’ordre avaient uni leurs moyens, et le dispositif s’était montré visible. Les automobilistes s’y étaient préparés, car les priorités étaient claires et les vérifications ciblées. Les contrôles routiers avaient pour but de rappeler les règles, protéger les trajets des vacances et rassurer les usagers, tout en agissant avec méthode et coordination.

Coordination police-gendarmerie autour des contrôles routiers

Comme l’explique midilibre.fr, l’opération résultait d’une demande de la préfecture de l’Hérault, avec un objectif précis. La police nationale et la gendarmerie s’étaient organisées ensemble, tout en gardant leurs positions respectives. La communication circulait en continu, ce qui avait permis d’éviter les angles morts et d’accélérer les décisions pendant l’action.

Le créneau retenu s’étendait de 10 h à 12 h, ce samedi 18 octobre. Le choix du moment coïncidait avec le départ des vacances de la Toussaint, période où le flux augmentait fortement. Les équipes avaient adapté leur présence, car les comportements changeaient souvent lorsque la route se chargeait.

Deux points névralgiques avaient été définis pour couvrir la zone de sortie. Le premier se situait au rond-point Bernard-Pons, route de Narbonne, près de l’embranchement vers Fonseranes. Le second se trouvait plus loin, au giratoire de Brico Dépôt, à Colombiers, renforçant ainsi la surveillance et limitant les contournements.

Bilan chiffré des contrôles routiers

Sous la direction du commandant de police Fernandez, les agents ont contrôlé une cinquantaine de véhicules. Ils ont interpellé un conducteur au volant d’un véhicule volé et maquillé, portant de fausses plaques. Ils ont également arrêté deux autres automobilistes pour défaut de permis et d’assurance, des infractions qui mettaient clairement les autres usagers en danger.

Parmi ces deux derniers cas, l’un figurait au fichier des personnes recherchées. Les policiers l’avaient conduit au commissariat pour lui notifier une décision de justice. Parallèlement, une amende forfaitaire de 300 euros avait été infligée pour défaut d’assurance, rappelant ainsi les obligations de base sur la route.

Quatre procès-verbaux complétaient le relevé côté police. Deux concernaient l’absence de carte grise, ce qui empêchait les vérifications classiques. Deux autres sanctionnaient un défaut de contrôle technique, puisque l’entretien du véhicule influençait directement la sécurité, notamment sur les trajets plus longs pendant les congés.

Objectifs, horaires et secteurs visés

La brigade motorisée de Béziers, sous la responsabilité du major Robert, était également intervenue. Quatre gendarmes avaient investi le second point et effectué de nombreuses vérifications. Leur présence, mobile et visible, complétait efficacement la couverture initiée par la police nationale plus en amont.

Six infractions avaient été relevées par la BMO durant le créneau fixé. Un permis n’avait pas été prorogé, ce qui invalidait la conduite et entraînait une sanction. Deux plaques illisibles compliquaient l’identification, tandis qu’un défaut de ceinture mettait directement en danger le conducteur.

Les gendarmes avaient également constaté un défaut d’assurance, avec la même gravité juridique. Un jeune conducteur roulait sans le sigle A, malgré une obligation connue et simple à respecter. Tous les contrevenants avaient écopé d’une amende, car la règle protégeait d’abord les autres, puis le conducteur lui-même, sans ambiguïté.

Une vigilance renforcée pour un trafic plus sûr et responsabilisé

Le dispositif avait confirmé une stratégie claire et assumée, ce qui avait rassuré de nombreux automobilistes sur la route des congés. Les forces avaient ajusté leurs moyens, puis partagé les informations pour limiter les angles morts et accélérer les suites. Les contrôles routiers avaient rappelé que chaque vérification visait la prévention, tandis que la sanction corrigeait les dérives.

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