Procès de Cédric Jubillar : « Je ne le voulais pas, mais je n’avais pas le choix », l’accusé évoque le divorce avec Delphine

Un récit tendu, des messages révélés, et une acceptation contrainte au cœur d’une audience solennelle

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Dans une salle d’audience sous tension, un échange bouleverse l’atmosphère. Face à la cour, Cédric Jubillar revient sur une période clé de sa vie et choisit enfin de s’exprimer. Ses mots, simples mais lourds de sens, résonnent avec une intensité rare. Le public retient son souffle, conscient d’assister à un moment où chaque phrase compte.

Cédric Jubillar raconte une rupture qu’il dit avoir acceptée par amour

Selon midilibre.fr, devant la cour d’assises, il revient sur un divorce devenu inévitable selon lui. Mari de Delphine, infirmière portée disparue en décembre 2020, il est interrogé sur la procédure. Cédric Jubillar reprend ses mots: elle l’aurait « convaincu » qu’il n’avait pas le choix, alors il a accepté.

Les disputes se multiplient et la lassitude gagne, selon les échanges produits. Delphine écrit vouloir « se barrer ». Elle ajoute qu’« il n’y aura plus de retour » et répète « j’en ai ma claque ». La lassitude transparaît dans ces formules abruptes, répétées au fil des jours.

En septembre 2020, elle prend rendez-vous avec un avocat pour enclencher la démarche. Après des mois de tension, la séparation se profile et s’organise pas à pas. L’accusé assure avoir tenté de sauver le couple, mais il dit avoir suivi sa décision.

Cédric Jubillar détaille son refus initial puis son acceptation contrainte

Il répète avoir résisté, puis cédé, parce qu’il se sentait sans option réelle. Il dit : « au début, je n’étais pas d’accord », avant d’ajouter qu’il s’est « senti obligé d’accepter ». Pour appuyer, Cédric Jubillar affirme que, s’il avait refusé, il n’aurait pas pris rendez-vous chez un avocat.

La présidente lui oppose des témoins qui le disent hostile au divorce. Elle demande pourquoi il aurait refusé, alors qu’il décrit une acceptation contrainte. Il admet qu’il « ne le voulait pas » et il dit l’avoir accepté « par amour » pour « la mère de ses enfants ».

Il précise qu’il l’aimera toujours et qu’elle gardera une place dans son cœur. Ses mots cherchent à expliquer, tout en rappelant leur histoire et leurs enfants. L’accusé, principal suspect dans ce dossier, dit avoir accepté une requête qu’il attribue à Delphine.

Questions de l’après-midi, thèmes sensibles et cadre de l’audience

Ce vendredi 10 octobre 2025, l’audience se tient à la cour d’assises du Tarn, à Albi. L’accusé répond aux questions de la cour, sous le regard d’un public attentif. Le cadre solennel pèse, et chaque échange s’inscrit au procès-verbal, mot à mot. Chaque mot est consigné.

Les thèmes abordés couvrent la vie du couple et la situation financière. La cour interroge aussi la relation extraconjugale de Delphine et la surveillance exercée par l’accusé. Ces axes veulent cerner les tensions, comprendre les actes et éclairer le chemin vers le divorce. Le questionnement reste précis.

Au fil des réponses, Cédric Jubillar insiste sur l’acceptation contrainte et sur ses raisons. La cour confronte ces propos aux messages, aux démarches et aux témoignages déjà versés. Chaque précision nourrit le dossier sans trancher, et la journée fixe une chronologie utile. La chronologie se resserre.

Ce que disent les mots et ce que retient l’audience

Ces déclarations redessinent une histoire conjugale marquée par la contrainte, l’attachement et des choix difficiles. La cour confronte les mots aux faits, puis avance avec méthode. Rien ne s’arrête à ces phrases; elles éclairent seulement une décision et un contexte. Dans cette salle, Cédric Jubillar expose sa version, et le dossier poursuit sa route, thème après thème, sous contrôle strict.

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