Mer de Chine : Le porte-avions USS Nimitz a perdu successivement un hélicoptère et un F/A-18F Super Hornet en une demi-heure

Tensions, procédures et signaux stratégiques après une double perte aérienne soudaine en mer de Chine

Publié le

Un incident rare secoue la mer de Chine, impliquant le porte-avions USS Nimitz, symbole majeur de la puissance navale américaine. En quelques instants, la situation bascule, laissant flotter un silence chargé de tension. Les circonstances précises restent floues, mais les conséquences, elles, dépassent le simple cadre militaire. Dans la région, chaque mouvement de ce mastodonte attire désormais l’attention.

Trajectoire et posture du porte-avions USS Nimitz

Déployé trois mois au Moyen-Orient, le groupe aéronaval quitte la zone sous Commandement central américain, affirme opex360.com. Le 17 octobre, cap au détroit de Singapour. Transit à grande vitesse annoncé et assumé. Le Carrier Strike Group 11 se rassemble, et le porte-avions USS Nimitz reprend position en mer de Chine.

L’imagerie satellitaire le repère le 21 octobre. La position apparaît à environ cent trente nautiques au nord-est de la Grande Natuna. La zone reste disputée, Pékin revendique presque toute la mer de Chine méridionale. La navigation suit un couloir stratégique, sous observation constante, civile et militaire.

L’escorte comprend les destroyers USS Gridley, USS Wayne E. Meyer et USS Lenah Sutcliffe Higbee. Cette configuration protège l’axe aéronaval et soutient les opérations de pont. La présence prolongée ancre la routine, pourtant chaque mouvement révèle un message. Le format choisi montre portée, discipline, endurance et continuité d’effort.

Un signal stratégique et ses lectures régionales

MT Anderson, analyste en sources ouvertes, souligne l’engagement pour la liberté de navigation. Le transit rapide par Malacca et Singapour marque une volonté claire et lisible. La séquence confirme l’attention portée aux tensions régionales et rappelle, par contraste, les risques opérationnels associés à cette posture durable.

La mer de Chine méridionale concentre routes commerciales, ressources et rivalités. Chaque escorte, chaque ravitaillement, chaque appontage affine la dissuasion. Le porte-avions USS Nimitz incarne ce calcul : présence crédible, marge de manœuvre, et signal politique destiné à alliés comme à compétiteurs en veille. Les marges restent étroites.

Les alliés scrutent les cycles de déploiement avec méthode. Les observateurs lisent la vitesse de réaction, la cohérence interarmées et la maîtrise du rythme. Les adversaires testent les limites, parfois sans bruit ni signature. L’équilibre tient à ces routines, car la routine elle-même devient message. Chaque détail compte pour la crédibilité.

Deux pertes aériennes inédites sur le porte-avions USS Nimitz

Le 26 octobre, vers 14 h 45, un MH-60R Seahawk de l’escadron HSM-73 « Battle Cats » s’abîme en mer durant une opération dite de routine. Mission anti-sous-marine et antisurface confirmée. Les trois occupants sont récupérés, sains et saufs. Les circonstances exactes restent à préciser par l’US Navy.

Moins d’une demi-heure après, un F/A-18F Super Hornet du VFA-22 « Fighting Redcocks » tombe à son tour. Équipage de deux, éjection réussie, récupération rapide par les moyens de recherche et de sauvetage du Carrier Strike Group 11. Les annonces officielles demeurent laconiques et très cadrées. Aucun autre élément n’est communiqué.

La marine américaine ouvre une enquête sur les deux incidents. Coïncidence notée : la perte survient alors que le président Donald Trump assiste au sommet de l’ASEAN, en Malaisie. Le porte-avions USS Nimitz reste sous examen attentif, sans hypothèse hâtive. La prudence s’impose, l’analyse suit son cours.

Ce qui reste en suspens après cette double perte

Les équipages étant saufs, l’effort se concentre sur les causes, encore à étayer. Le porte-avions USS Nimitz demeure un outil de présence, mais chaque heure rappelle la part de risque inhérente. Les enquêtes préciseront procédures, maintenance, facteurs humains et environnement. En attendant, la posture reste constante, la mer de Chine observe, et le signal reste lisible, ferme et suivi. Le temps opérationnel continue, malgré les questions.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.