La retraite ne rime plus avec immobilité. De plus en plus de Français repensent leurs projets de vie et cherchent un horizon plus doux, où la lumière et la simplicité redonnent du sens au quotidien. Alors que le Portugal perd son attrait fiscal, une autre destination européenne s’impose naturellement, promettant équilibre, sérénité et un cadre à la hauteur des nouvelles envies.
Ce qui change depuis la réforme au Portugal
La fermeture du régime RNH en 2024 a rebattu les cartes, et l’Espagne prend l’avantage, affirme beautycase.fr. Les côtes méditerranéennes affichent près de 300 jours de soleil, ce qui rend l’humeur plus légère et les journées actives. De Málaga à Gibraltar, la Costa del Sol aligne des villes à taille humaine, avec commerces proches et ambiance ouverte.
Comme le souligne grazia.fr, Marbella, Torremolinos et Benalmádena offrent un quotidien simple : trottoirs plats, services accessibles, voisinage international. À l’est, la Costa Blanca séduit avec Alicante, Playa San Juan et El Campello. Les quartiers récents, donc faciles à vivre, mêlent mer et ville, tandis que les équipements publics restent bien tenus.
Le tramway d’Alicante structure les trajets, puis relie plages, hôpitaux et universités. Les bus circulent souvent, car la demande reste forte, et les liaisons interurbaines gardent un bon rythme. On s’organise sans voiture, ce qui réduit l’usure et les coûts. Le système de santé, réputé, rassure autant que la lumière.
Budget logement et soins, repères concrets
Les comptes suivent une logique claire : en ville, un couple vit bien avec 2 000 à 2 200 € par mois, tandis qu’hors centre 1 500 à 2 000 € suffisent. À Alicante, un T4 d’environ 70 m² se loue entre 800 et 1 000 € mensuels, alors que les courses courantes se tiennent entre 250 et 350 €.
Côté achat, la pierre reste abordable : environ 2 000 €/m² à Alicante, jusqu’à 3 500 €/m² à Marbella. Les résidences récentes intègrent ascenseurs, parkings et espaces calmes, ainsi la vie quotidienne gagne en confort. Les commerces, pharmacies et marchés se rejoignent à pied, ce qui allège les trajets, puis le stress.
Les mobilités coûtent peu, car le réseau public est dense. Le tram facilite les correspondances, tandis que les bus desservent hôpitaux et quartiers balnéaires. Les temps d’attente restent raisonnables, et l’accès aux spécialistes ne vire pas au parcours du combattant. Après le Portugal, cette lisibilité budgétaire pèse dans la balance.
Fiscalité claire et nouveaux repères hors Portugal
La convention franco-espagnole évite la double imposition : la pension n’est taxée qu’une fois, dans le pays de résidence. Le barème démarre à 19 %, puis des déductions locales abaissent l’impôt effectif. IBI et charges de copropriété restent inférieurs à la France, ainsi la projection de long terme gagne en stabilité.
Autre levier concret : pas de CSG-CRDS sur les pensions versées à l’étranger. La communauté française, soutenue par la Casa de Francia, des clubs et des réseaux d’entraide, accélère l’intégration. Les démarches se simplifient, car l’information circule bien et les retours d’expérience rassurent, surtout lors des premiers mois.
La proximité fait la différence : depuis Málaga, Alicante ou Palma, les vols durent environ deux heures. On rend visite aux enfants sans logistique lourde, puis on revient vite au quotidien ensoleillé. Les liens familiaux restent proches, tandis que la routine locale s’installe en douceur. Portugal ou non, le cap reste le bien-être.
Clore un choix serein sans renoncer à l’essentiel
La décision s’appuie sur trois piliers : qualité de vie, fiscalité lisible et accès rapide aux soins. Les villes à taille humaine, donc faciles à adopter, offrent services proches, transports fiables et budget maîtrisé. Les vols courts maintiennent les liens. Le Portugal s’éloigne, tandis qu’une retraite équilibrée s’ancre au soleil, sans concessions inutiles.