Ils ont dépensé 1 300 € d’électricité dans un Airbnb en trois semaines : le propriétaire découvre qu’ils minaient des cryptomonnaies depuis plusieurs jours

Séjour saisonnier, énergie et usage numérique, l’équilibre fragile entre confiance, règles et responsabilité partagée durable

Publié le

Une histoire qui défie toute attente et interroge les limites de la confiance entre hôtes et voyageurs. Ce séjour Airbnb, apparemment ordinaire, s’est transformé en un cas singulier où la facture d’électricité a révélé bien plus qu’une simple surconsommation. Derrière une location classique, un enchaînement d’événements inattendus expose les failles d’un système reposant sur la bonne foi et l’usage raisonnable des lieux.

Dix ordinateurs, départ pressé et facture record sur Airbnb

La propriétaire respecte l’intimité du lieu, car aucune caméra n’est installée à l’intérieur, affirme purebreak.com. Des caméras extérieures surveillent seulement l’allée, ce qui reste légal et annoncé. Au départ, elles montrent dix ordinateurs remballés à la hâte. Le contraste surprend, puisque le séjour paraît banal, alors que le matériel suggère un usage continu et très énergivore.

La facture suivante atteint 1 500 dollars, soit environ 1 300 euros pour trois semaines. Dans ce logement Airbnb, le saut de consommation dépasse un usage courant. Le récit diffusé sur TikTok crédibilise la chronologie, puisque les images cadrent le moment clé. L’écart alerte l’hôte, qui cherche une cause logique, car l’électricité ne disparaît jamais sans activité réelle.

Genbeta relaie l’affaire, tandis que d’autres médias citent la vidéo. Les voyageurs évoquent des lieux propres, donc aucun dommage matériel. L’argument élude pourtant la dépense énergétique, puisque seule la facture parle. Une LAN party aurait exigé un accord explicite, alors que le minage, discret mais constant, modifie l’équation économique du séjour.

Consommation réelle, coûts cachés et borne de recharge

Un repère simple éclaire l’écart observé. Dix PC de jeu consommant 600 watts, dix heures par jour, durant trois semaines, coûteraient environ 250 dollars aux États-Unis. Le kilowatt-heure y reste plus bas qu’en Europe, ce qui réduit mécaniquement la facture. Ce calcul fournit un ordre de grandeur utile, sans prétendre épuiser toutes les variables.

Côté européen, la même dépense approcherait 500 euros. La moyenne continue de 600 watts semble toutefois élevée, puisque les charges varient hors sessions lourdes. En pratique, l’usage baisse souvent lorsque l’activité diminue. Le minage fonctionne différemment, car il cherche une puissance stable. L’addition grimpe lorsque les machines tournent longtemps, sans vraie pause.

Un autre facteur entre en jeu et pèse lourd. La borne de recharge pour voitures électriques sur place aurait été utilisée. Le cumul minage et recharge crée un palier inédit, surtout lorsque les sessions se succèdent. Dans une location Airbnb, chaque kilowatt-heure compte, car le tarif résidentiel s’applique. Le compteur additionne, tandis que la note finale révèle la réalité.

Règlement, responsabilités et limites du minage sur Airbnb

L’hôte refuse d’absorber la dépense et dépose une réclamation. Après échanges, les voyageurs paient l’électricité, ce qui rétablit la charge réelle. Le règlement intérieur évolue ensuite, afin de prévenir les abus. La propriétaire interdit la recharge sur place et toute activité de minage, puisque ces usages déforment le budget et menacent la confiance.

Le fond technique confirme l’alerte. Miner du Bitcoin avec des GPU n’est plus pertinent, puisque la difficulté explose et que les ASICs dominent. Le coût de l’énergie dépasse souvent le rendement, même avec du matériel performant. Les gains théoriques fondent, alors que la facture reste certaine. L’arbitrage penche du mauvais côté pour un particulier.

Ethereum a basculé vers le Proof-of-Stake, donc le GPU ne mine plus ce réseau. Le minage par GPU glisse vers une niche, viable seulement avec une énergie quasi gratuite. Certains cherchent alors à externaliser le coût, ce qui déplace la charge. Dans un contexte Airbnb, ce transfert alimente les conflits et fragilise la relation hôte-voyageur.

Pour des séjours sereins, des règles énergétiques claires s’imposent à tous les acteurs

Des politiques explicites réduisent les zones grises et protègent chacun. Mentionner la recharge, interdire le minage et fixer un seuil d’usage évitent les surprises. Un relevé à l’entrée, puis un dépôt adapté, sécurisent la consommation. L’énergie a un prix, donc la transparence doit précéder la réservation. Ainsi, Airbnb reste un lieu de vie, pas une salle serveurs.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.