Les enquêteurs ont suivi une trace discrète, puis tout s’est emballé. Derrière des factures allégées, une méthode bien huilée aurait brouillé la consommation électrique de plusieurs sociétés. Le montage, attribué à un technicien expérimenté et à trois dirigeants, a fini par attirer l’attention. La fraude présumée reste chiffrée, les responsabilités se précisent, et les suites judiciaires approchent. Les acteurs parlent, les montants aussi, le système s’effrite.
La fraude structurée autour de la consommation électrique
Selon ladepeche.fr, Enedis a porté plainte, car des factures semblaient trop basses pour des activités intenses. Le signalement visait des sociétés toulousaines variées : un restaurant, une salle de sport et des boulangeries. Les relevés ne collaient pas aux usages réels, car les chiffres chutaient sans raison technique plausible.
Le gestionnaire a suspecté une intervention sur des compteurs Linky. La manœuvre exige des compétences solides, donc une piste interne est apparue. Les policiers de la division de la criminalité territoriale ont avancé avec la brigade financière, car les indices restaient cohérents et les anomalies, répétées.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue mardi matin. Les vérifications ont convergé vers un ancien agent d’Enedis, ensuite présenté comme ex-employé d’EDF. La mécanique écartait les hausses tarifaires, car elle simulait une baisse durable de la consommation électrique.
Arrestations au petit matin et consommation électrique maquillée
Les enquêteurs ont frappé tôt, puis ont conduit trois responsables au commissariat central de Toulouse. La journée s’est déroulée en auditions serrées, car les factures interrogeaient chaque service. Les dirigeants ont répondu point par point, car les montants ne laissaient pas de marge.
Un quadragénaire de 45 ans a été interpellé dans le même temps. L’homme aurait reconnu avoir ajusté des compteurs, puis reçu des paiements en liquide. La relation professionnelle avec un premier client aurait ouvert des portes, car la confiance s’installait vite.
Après un premier « succès », la combine se serait étendue vers des entreprises amies. Le réseau a grandi, car les économies parlaient aux dirigeants. Les enquêteurs avancent sur l’étendue réelle, tandis que chaque dossier éclaire un peu mieux la consommation électrique maquillée.
Aveux, chiffres clés et mécanique des compteurs Linky
Les trois patrons auraient admis les « arrangements » lors des auditions. Les économies annoncées atteignent environ 50 000 euros, car la réduction affichée grimpe à 75 %. L’argent devra être remboursé à Enedis, car le préjudice a été tôt quantifié.
Leurs gardes à vue ont été levées mardi en fin d’après-midi. Un rendez-vous est fixé avec un délégué du procureur, car la procédure suit son cours. Les chefs d’entreprise restent concernés par les suites pénales et financières, donc la pression demeure.
Le technicien arrêté sera présenté mercredi au parquet, sous « plaider coupable ». La procédure, dite reconnaissance préalable de culpabilité, va cadrer les sanctions. Les enquêteurs décrivent une manipulation de Linky discrète, car le réglage faussait durablement la consommation électrique sans alerter immédiatement.
Ce que révèle l’enquête et les suites judiciaires à venir
Cette affaire rappelle que la facture d’énergie pèse, mais la fraude expose vite. Les chiffres, 75 % et 50 000 euros, fixent un cadre clair, car la responsabilité financière s’impose. Les sociétés ont des comptes à rendre, tandis que le réseau réclame réparation. La justice avance, et la consommation électrique truquée n’échappe plus aux contrôles.