Dans une récente conversation avec un grand média américain, George Clooney a partagé une décision personnelle qui a surpris plus d’un. L’acteur oscarisé, connu pour ses choix mesurés, évoque une raison profonde derrière son attachement à une région française bien particulière. Loin de tout effet d’annonce, il y décrit une conviction intime, guidée par une vision claire de la vie qu’il souhaite offrir à sa famille.
Pourquoi George Clooney mise sur Brignoles
Dans Esquire, un portrait et un entretien publiés lundi 6 octobre éclairent ce choix, affirme nicematin.com. Le comédien, marié à l’avocate libano-britannique Amal Alamuddin, explique sa décision. Il détaille les raisons d’un ancrage en Provence, loin des studios, et compare calmement deux univers qui façonnent l’enfance.
Le couple s’est installé sur le domaine viticole de Canadel, à Brignoles. Cette propriété acquise en 2021 pour 7,9 millions d’euros marque un tournant. On y trouve l’espace, le silence et un rythme qui apaise, tandis que la pression médiatique recule à bonne distance.
Les jumeaux Ella et Alexander, âgés de 8 ans, y passent la plupart du temps. George Clooney souligne que ce cadre crée des repères stables. La maison offre une intimité rare, précieuse pour des enfants exposés, et maintient la vie familiale hors des regards insistants. Le temps se dilate entre école, jeux, amis du village.
Dans le Var, George Clooney vise l’ordinaire
Son propre passé sert de boussole. Élevé dans le Kentucky rural, il jugeait cette enfance « insupportable ». Avec le temps, il voit pourtant ce que l’isolement protège. L’identité se forme sans bruit, et la pression sociale faiblit quand l’environnement reste simple.
Face au tourbillon de Los Angeles, il redoute pour ses enfants une vie figée sous les projecteurs. Il craint qu’ils n’aient jamais droit à une vie normale, avec leurs erreurs et leurs saisons. Le choix du Var répond à cette inquiétude concrète, pas à un caprice de célébrité. Il refuse ce scénario.
En France, la célébrité compte peu au quotidien. Dans le Var, les enfants échappent aux paparazzis et aux comparaisons avec d’autres « enfants de stars ». George Clooney y voit « une vie bien meilleure », une promesse tenable parce que l’attention publique décroît. Ici, la curiosité reste polie, l’instant respire.
Un quotidien simple, loin des écrans
Le rythme familial suit la campagne. Les écrans restent à leur place. Les iPads ne dictent pas les journées. Les enfants apprennent à s’ennuyer et à s’inventer des jeux. Ils apprivoisent le temps, tandis que la maison fixe des repères concrets et rassurants. La lumière règle les tâches, la météo fixe les sorties.
Le dîner se prend avec les adultes. La conversation s’ouvre, les codes sociaux s’apprennent, et chacun écoute. Après le repas, on débarrasse la table ensemble. Le geste compte autant que la parole. Il structure l’attention, et nourrit la mémoire. Ce rituel crée des habitudes durables, sobres, lisibles.
Ce cadre renforce l’autonomie. La province impose moins de comparaisons et plus d’actions. George Clooney insiste : la France offre, pour ses enfants, mieux que les États-Unis. La notoriété s’éloigne, tandis que l’essentiel reprend sa place. Le résultat se voit dans les gestes. Il ne se joue pas sur scène.
Ce choix familial balise une route juste et cohérente
Ce cap ne fabrique ni une légende ni une posture, il protège une enfance. Dans le Var, le couple organise un quotidien stable, où l’attention ne grignote pas la vie. George Clooney assume la conséquence : moins de spectacle, plus de liens. La décision paraît simple, pourtant elle exige de tenir bon, même quand Hollywood s’agite et insiste. Le cap reste le même.