Le choc a été brutal et a bouleversé un quotidien tranquille. Une Sétoise a vu sa facture d’électricité prendre des proportions absurdes, avant que son compte bancaire ne respire de nouveau. L’essentiel est réglé, même si quelques points restent à solder. Le déroulé éclaire les erreurs possibles, les réflexes utiles et la réponse du fournisseur, sans casser le fil du mystère.
Erreur d’index et facture d’électricité astronomique
Début octobre, Ambre, employée du bassin de Thau, découvre une facture d’électricité de plus de 200 000 €, soit 211 933,09 € exactement. L’origine étant une erreur de retranscription des heures creuses dans l’index. En quelques lignes, la consommation explose. La somme réclamée déclenche une alerte bancaire et bouleverse son quotidien.
Le compte est aussitôt bloqué par l’appel de fonds, car le montant dépasse ses plafonds. Les prélèvements habituels sont rejetés, alors les incidents se cumulent. Les échéances tombent, la trésorerie se tend, les doutes s’installent. L’erreur paraît énorme, pourtant les procédures suivent leur cours, avec des délais et des vérifications.
Le choc psychologique est réel puisque tout semble s’effondrer sans prévenir. Le compteur n’a pas changé, pourtant l’index saisi fausse tout. La contestation démarre, le client documente sa consommation, et la banque suit le dossier. L’objectif consiste à corriger l’index, puis à annuler le débit indu, sans tarder, plus vite.
Compte bloqué, appel de la direction et facture d’électricité corrigée
Dix jours après la révélation de l’histoire par Midi Libre, la direction de Paris appelle Ambre et annonce l’édition d’une nouvelle facture. Le banquier débloque le compte, car la demande initiale n’a plus lieu d’être. La situation redevient normale, tandis que le fournisseur ferme le dossier après correction de l’erreur.
TotalEnergie présente ses excuses et confirme : « Le dossier chez nous est clos. » Après correction de la facture erronée, un geste commercial est accordé afin d’apurer le reliquat des deux factures restantes. Le client n’a plus à supporter le surplus, car la rectification couvre les montants associés, intégralement, désormais.
Cette séquence rappelle combien une facture d’électricité mal reportée peut tout bloquer. La chaîne bancaire réagit vite, cependant l’inertie administrative complique l’instant. Le client suit, signale, puis relance, car chaque étape compte. La médiatisation accélère les échanges, et la clarté revient, ligne après ligne, lorsque nettement l’index corrigé s’impose enfin.
Frais bancaires, preuves à fournir et garanties du fournisseur
Reste à apurer les frais bancaires générés par les rejets successifs. « Ils m’ont demandé de leur envoyer », précise Ambre, au sujet des justificatifs. Pour l’heure, le fournisseur indique que le client n’a pas encore fourni d’élément. Les échanges continuent, car chaque document permet de clôturer proprement le dossier.
TotalEnergie s’engage à rembourser, le cas échéant, dès réception de preuves des frais, sans délai. L’entreprise parle d’une « regrettable erreur » et d’un « incident isolé ». Le message se veut rassurant, puisque la facturation corrigée s’applique, tandis que la banque vérifie les mouvements après l’appel de fonds, ensuite.
Le prestataire se défend, car il fait partie des fournisseurs au taux de litige le plus bas, selon le médiateur national de l’énergie. Dans ce contexte, une facture d’électricité aberrante reste un incident rare, mais lourd. La suite dépend de la production des justificatifs, puis du remboursement des frais bancaires.
Derniers points à solder et vigilance après cet incident
Le compte est libéré, la sérénité revient, et les derniers détails se règlent. Ambre réunit ses justificatifs pour obtenir le remboursement des frais liés aux rejets. Le fournisseur s’y engage formellement, dès réception des pièces. Cette histoire rappelle qu’une facture d’électricité erronée se conteste vite, car la précision des index protège chacun. La banque suit encore le dossier. La normalité s’installe prudemment, au rythme des dernières confirmations.x