Cambriolage au musée du Louvre : de nouveaux développements dans l’enquête du casse du siècle

Arrestations, ADN et vidéos tracent une piste, les joyaux royaux restent introuvables et l’angoisse monte

Publié le

Un tournant inattendu secoue le monde de l’art après un spectaculaire cambriolage du Louvre. L’enquête, menée à un rythme soutenu, vient de franchir une nouvelle étape qui pourrait changer la donne. Entre espoir, tensions et révélations à venir, le musée le plus célèbre du monde se retrouve au cœur d’un dossier d’ampleur historique où chaque avancée retient son souffle.

ADN, vidéos et premières interpellations après le cambriolage du Louvre

Dimanche 19 octobre, le vol s’est joué en plein jour, affirme connaissancedesarts.com. Samedi 26, la police a arrêté deux suspects majeurs, tandis que deux autres restent en fuite. Les bijoux manquent toujours. Les preuves s’accumulent autour du cambriolage du Louvre.

Plus de 150 prélèvements ADN et papillaires sont analysés. Les techniciens traquent cheveux et salive, car une trace suffit. Les profils sont comparés au FNAEG. Parallèlement, la vidéosurveillance guide la BRB et l’OCBC, qui recoupent images publiques et privées, à Paris et dans les départements voisins, pour tracer l’itinéraire.

Deux trentenaires ont été interpellés samedi 26 octobre : l’un à Roissy-Charles-de-Gaulle, avant un vol pour l’Algérie, l’autre à Aubervilliers. Tous deux sont entendus pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime. Garde à vue de 96 heures à la BRB, siège de la PJ parisienne, rue du Bastion (XVIIe). Exécutants chevronnés, possiblement mandatés.

Modus operandi et pièces à conviction du cambriolage du Louvre

À 9 h 30, dimanche 19 octobre, des individus casqués en gilets jaunes ont forcé la galerie d’Apollon avec une nacelle et des disqueuses. Ils ont brisé une fenêtre puis deux vitrines. Ont disparu : le diadème de Marie-Amélie et Hortense, le collier en saphirs, puis une boucle d’oreille assortie. Un geste qui signe le cambriolage du Louvre.

Ils ont aussi emporté le collier en émeraudes de la parure de Marie-Louise, signé François-Régnault Nitot. La paire de boucles d’oreilles en émeraudes a suivi. S’y ajoute la broche dite « broche reliquaire », attribuée à Paul-Alfred Bapst.

Le diadème de l’impératrice Eugénie par Alexandre-Gabriel Lemonnier et le Grand nœud de corsage signé François Kramer complètent la liste. La couronne d’Eugénie, tombée pendant la fuite, sert de preuve. Saisies : casque, chalumeau, talkie-walkie, gilet jaune, gant, couverture, deux disqueuses, bidon d’essence, et une nacelle volée à Louvres (Val-d’Oise) après remise en main propre d’une annonce Le Bon Coin.

Enjeux patrimoniaux, précédents de braquages et réponse publique

Le préjudice atteint 88 millions d’euros, car ces joyaux portent l’histoire. Le risque est clair : diamants et pierres peuvent être dessertis, le métal fondu. Une partie des bijoux a été transférée à la Banque de France pour sécurité. Ce choix découle du cambriolage du Louvre et de sa portée.

Des précédents pèsent lourd. En 2019, la « Voûte verte » de Dresde a perdu 11 pièces issues de trois parures de diamants, dans l’un des plus grands ensembles de trésors d’Europe. L’an dernier, le musée Cognacq-Jay a subi un braquage en plein jour : sept luxueuses tabatières ont disparu, cinq ont été retrouvées depuis.

Le débat s’intensifie. Le député Alexandre Portier propose un fonds d’urgence de 50 millions d’euros pour sécuriser le patrimoine. Une table ronde se tient au Sénat, avec Patrice Faure, Jean-François Hebert et Jean-Baptiste Félicité. Plus de cinquante conservateurs signent dans « Le Monde » : les musées doivent rester ouverts, tout en gardant sûreté.

Entre avancées judiciaires, fragilités patrimoniales et vigilance renforcée

Deux hommes sont sous la main de la BRB, pourtant l’énigme reste ouverte. Les bijoux manquent, car des complices courent encore. Les pistes ADN et vidéos étayent des actes, mais ne livrent pas le butin. La protection s’intensifie, tandis que le débat s’élargit. Le cambriolage du Louvre devient un test, autant judiciaire que culturel. Chaque décision pèsera sur l’avenir des parures et sur la confiance.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.