À 12 ans, une jeune Écossaise attire l’attention du magazine Time, qui la sacre « fille de l’année ». Son parcours étonne par la maturité et la créativité qu’il révèle. Derrière son visage d’enfant, une idée simple et audacieuse pourrait transformer des vies. Sans chercher la gloire, elle incarne déjà l’esprit d’une génération prête à changer le monde.
Pourquoi cette fille de l’année veut agir maintenant
Rebecca Young, 12 ans, imagine une couverture thermique intégrée à un sac à dos, raconte madame.lefigaro.fr. Elle se recharge au soleil le jour, puis délivre jusqu’à 8 heures de chaleur la nuit. La fille de l’année s’attaque à l’urgence : rester au chaud quand tout ferme. L’idée se concentre sur l’essentiel : une chaleur fiable, portable, immédiate.
Le projet naît dans le concours national UK Primary Engineer, ouvert aux adolescents. Rebecca ressort devant 70 000 participants. Elle reçoit une médaille d’argent, ainsi qu’une médaille de félicitations par vote du public. La société d’ingénierie Thales affine le design, distribue déjà 30 prototypes, et prévoit d’en produire 120 supplémentaires.
Originaire de Glasgow, au nord de l’Écosse, Rebecca cultive un look d’ado rebelle façon Rock Academy : regard bleu, khôl noir, jupe écossaise. Elle étudie à la Kelvinside Academy, école privée, de la maternelle aux cours préparatoires. L’idée lui vient à 11 ans. Un dessin devient un objet concret. La réalité suit l’intuition.
Une fille de l’année qui transforme l’empathie en action
À Glasgow, les nuits mordent, car l’électricité manque dans la rue. Rebecca observe, doute, puis décide. Elle se dit qu’un panneau solaire peut apporter une chaleur continue. Cette prise de conscience aligne cœur et méthode. Dans ce cadre, la fille de l’année assume un choix simple : résoudre un besoin vital.
La jeune inventeuse affiche une fierté discrète : aider concrètement la rend heureuse. Elle affirme que les filles, en se considérant comme bâtisseuses, remettent en cause les normes. Elles peuvent suivre toutes leurs passions, et modeler le monde. Le message gagne en force, car il naît d’un résultat mesurable. La cohérence crédibilise l’ambition.
Sa professeure, Leigh Goldie, salue une maturité rare pour son âge. Elle souligne la créativité, mais surtout l’application à un problème réel. L’enthousiasme reste lucide, car il s’appuie sur un prototype testé. Le succès devient une étape, pas un aboutissement. La méthode prévaut sur l’effet médiatique. Le terrain commande les choix.
Art, musique, LEGO et une relève mondiale
Paradoxalement, elle n’envisage pas une carrière d’ingénieure. L’art et la musique l’attirent. Elle joue de la batterie dans The Girl, avec des amis. La figurine LEGO la représente en perfecto, style grunge. La fille de l’année rêve surtout d’être une batteuse célèbre. Un groupe de rock entièrement féminin la motive.
Le magazine Time dresse une liste de dix « filles de l’année 2025 ». L’édition naît d’un partenariat avec LEGO. Chaque participante se voit réinventée en figurine. Rebecca rejoint ce panthéon ludique, car son objet touche une réalité sociale. Le symbole compte, mais la mise en production compte davantage. L’utile guide la suite.
Parmi les neuf autres adolescentes, on retrouve Rutendo Shadaya, romancière zimbabwéenne et néo-zélandaise de 17 ans. S’ajoutent la skateuse olympique japonaise Coco Yoshizawa, 15 ans, et l’Américaine Naomi S. DeBerry, 12 ans, engagée pour le don d’organes. Dayana Sarkisova affirme que cette génération redéfinit le leadership, et refuse l’attentisme. Le tempo s’accélère.
Ce projet change la nuit et inspire une génération
La couverture chauffante intégrée au sac à dos ouvre une voie utile, car elle répond à l’urgence sans lourdeur. Elle prouve qu’un geste ciblé peut soulager, puis mobiliser d’autres énergies. En portant ce message, la fille de l’année montre qu’agir tôt compte. Une idée pragmatique devient un levier concret pour des nuits plus sûres.