« Une première victoire » : des associations applaudissent la réforme du permis de conduire des eurodéputés

Des règles plus claires pour conduire, protéger les usagers et responsabiliser sans pénaliser les libertés

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Une décision européenne vient de marquer un tournant pour la sécurité routière. Ce que certains qualifient de « première victoire » suscite un large écho parmi les associations et les citoyens engagés. Derrière cette avancée, un enjeu majeur : repenser les règles de conduite pour tous. Le texte adopté promet des changements concrets, porteurs d’espoir et de responsabilité partagée.

Pourquoi la réforme du permis de conduire suscite un large soutien

Mardi, les eurodéputés ont adopté un cadre commun et mesurable, affirme bfmtv.com. La route reste meurtrière, avec près de 20 000 morts en 2024 dans l’UE. La cible fixe une baisse de moitié d’ici 2030. L’horizon « zéro mort » en 2050 sert de boussole.

Cette perspective a convaincu des associations et de nombreux acteurs publics. Elles saluent une étape concrète, car elle renforce la prévention et la culture du risque. La réforme du permis de conduire devient un levier lisible pour responsabiliser conducteurs et autorités, sans opposer liberté et sécurité.

Le texte installe un cadre d’évaluation plus précis, avec des contrôles adaptés aux profils. Les dispositifs ciblent l’aptitude physique et cognitive, donc la vigilance au volant. Des mesures graduées évitent l’arbitraire et appuient les décisions sur des critères réellement partagés. Les usagers y gagnent en lisibilité et en confiance durable aussi.

Ce que change concrètement la réforme du permis de conduire

La validité des permis passe à quinze ans. Pour les conducteurs de 65 ans et plus, la durée peut diminuer. Cela permet des visites plus fréquentes ou des cours de remise à niveau. L’idée est claire : adapter la règle à l’âge, au suivi médical et au risque.

Une visite médicale s’impose lors du premier permis, puis au renouvellement. Chaque État peut toutefois choisir un système national d’évaluation. Certains privilégieront un formulaire d’auto-évaluation. D’autres retiendront un contrôle clinique. L’objectif reste l’équité et des parcours clairs pour tous.

Les pays de l’UE disposent de trois ans pour transposer ces dispositions et d’un an pour préparer l’application. Cette séquence de mise en œuvre sécurise la transition. Elle offre aux administrations du temps utile pour former, équiper et informer. Elles pourront ensuite intégrer la réforme du permis de conduire dans les usages.

Un combat porté par Pauline Déroulède et des collectifs

Pauline Déroulède a perdu sa jambe gauche en 2018, à Paris, percutée par un nonagénaire ayant confondu pédales. Depuis, elle milite pour des visites d’aptitude obligatoires et mieux encadrées. Samedi 25 octobre, elle a salué « une première » et une victoire attendue, après sept ans d’engagement public.

Le collectif « Sauver des vies c’est permis » partage ce message. Sa porte-parole cite plus de 22 accidents liés à l’inaptitude depuis le 1er septembre, selon la presse. L’organisation appelle la France à agir vite, avec un calendrier crédible, afin d’éviter d’autres drames et de restaurer la confiance.

En France, ces acteurs soutiennent une proposition transpartisane. Elle prévoit un certificat médical dès l’obtention, puis tous les quinze ans jusqu’à 70 ans, ensuite tous les cinq ans. Le texte doit revenir à l’Assemblée nationale. Les groupes veulent un débat utile et une réforme du permis de conduire lisible.

Ce texte européen ouvre une phase décisive et très attendue

Le signal politique est fort, car il associe prévention, responsabilité et transparence. Les États disposent d’un calendrier précis, tandis que les usagers gagnent en clarté. Si la réforme du permis de conduire s’applique avec pédagogie et mesure, elle pourra sauver des vies. Elle modernisera la conduite et apaisera le débat public.

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